Re: V392 Per in outburst
Posted: Wed May 16, 2018 10:49 am
Une publication de Elena Mason et Ulysse Munari qui apporte de nombreux éléments de compréhension sur le spectre de Nova Per 2018 et les évolutions qui apparaissent remarquablement bien sur vos spectres.
https://www.aanda.org/articles/aa/pdf/2 ... 274-14.pdf
D'abord, la confirmation que très peu de novae montrent ce profil combinant un composant étroit sur un pied très large.
L'intérêt d'un monitoring de toutes les novae, même celles qui peuvent apparaître classique au début de leur développement
(voir la liste des programmes d'observations, parmi lesquels est cité ARAS et la base à laquelle vos spectres sont maintenant ajoutés)
3 hypothèses sont évoquées pour expliquer le profil raie étroite sur raie large:
1. Ejection d'anneau équatorial (pied large) et de lobes bipolaires (composant étroit). Dans la cas de V392 Per, le composant étroit apparaît non dédoublé (voir spectres moyenne résolution de Paolo, Michel, Olivier), ce qui peut s'expliquer par une inclination trés faible du systéme (ordre de grandeur 10°)
2. Illumination par le nova du matériau éjecté par la systéme avant l'événement nova : le composant large est produit par l'ejecta produit par la nova, le composant étroit est la matière éjectée pendant des années avant le phénomène nova, ionisé par la nova.
3. éjecta biconique
J'aime bien la première hypothèse, mais c'est un point de vue "sentimental"
Evolution de YY Dor Avec un réponse à la question posée par Robin sur l'émission proche de He II qui pourrait être la bande Bowen CIII/NIII que l'on retrouve assez régulièrement dans les symbiotiques, les novae naines en outburst, les novae
Je vous suggère à lire l'article en détail et notamment les raisonnements qui permettraient de trancher entre les différents modèles proposés (apparition et développent des raies "interdites').
Malgré la difficulté de plus en plus grande, c'est une forte incitation à essayer d'aller le plus loin posssible dans l'obtention de spectres (même si le SNR est faible, l'important est de pouvoir distinguer les deux composant en émission), et cela d'autant que les observations professionnelless risquent d'être fortement limitées vu la hauteur de la cible et la clarté du ciel.
D'autre part, toujours à partir de la lecture de cet article, un spectre proche IR entre 7500 et 9000 serait un "must"
Bonne continuation,
François Teyssier
https://www.aanda.org/articles/aa/pdf/2 ... 274-14.pdf
D'abord, la confirmation que très peu de novae montrent ce profil combinant un composant étroit sur un pied très large.
L'intérêt d'un monitoring de toutes les novae, même celles qui peuvent apparaître classique au début de leur développement
(voir la liste des programmes d'observations, parmi lesquels est cité ARAS et la base à laquelle vos spectres sont maintenant ajoutés)

3 hypothèses sont évoquées pour expliquer le profil raie étroite sur raie large:
1. Ejection d'anneau équatorial (pied large) et de lobes bipolaires (composant étroit). Dans la cas de V392 Per, le composant étroit apparaît non dédoublé (voir spectres moyenne résolution de Paolo, Michel, Olivier), ce qui peut s'expliquer par une inclination trés faible du systéme (ordre de grandeur 10°)
2. Illumination par le nova du matériau éjecté par la systéme avant l'événement nova : le composant large est produit par l'ejecta produit par la nova, le composant étroit est la matière éjectée pendant des années avant le phénomène nova, ionisé par la nova.
3. éjecta biconique
J'aime bien la première hypothèse, mais c'est un point de vue "sentimental"
Evolution de YY Dor Avec un réponse à la question posée par Robin sur l'émission proche de He II qui pourrait être la bande Bowen CIII/NIII que l'on retrouve assez régulièrement dans les symbiotiques, les novae naines en outburst, les novae
Je vous suggère à lire l'article en détail et notamment les raisonnements qui permettraient de trancher entre les différents modèles proposés (apparition et développent des raies "interdites').
Malgré la difficulté de plus en plus grande, c'est une forte incitation à essayer d'aller le plus loin posssible dans l'obtention de spectres (même si le SNR est faible, l'important est de pouvoir distinguer les deux composant en émission), et cela d'autant que les observations professionnelless risquent d'être fortement limitées vu la hauteur de la cible et la clarté du ciel.
D'autre part, toujours à partir de la lecture de cet article, un spectre proche IR entre 7500 et 9000 serait un "must"
Bonne continuation,
François Teyssier