spectro-aras.com

Bonjour,
lorsque nous montons au Pic nous utilisons un correcteur de coma Kepler qui fait un peu ressortir le foyer du T60 et nous permet de faire la MAP avec l'Alpy 600 et ses modules de calibrations et guidage.
Or, nous nous retrouvons avec des néons qui lors des calibrations nous donnent des RMS à la ramasse.
Je suis débutant en spectro, aussi je vais peut-être dire une grosse bêtise mais, je pense que le correcteur est peut-être en cause
En effet, la lumière de l'étoile suit l'intégralité du chemin optique alors que celle du néon ne passe pas par le correcteur.
si j'ai raison, il serait préférable de faire l'impasse du module de calibration (et ainsi raccourcir le setup), quitte à bricoler une lampe néon en bout de tube, de façon à supprimer le correcteur
si j'ai tort, faut chercher encore...
Qu'en pensez-vous?

Perso avec un LISA sur un C14 équipé d'un réducteur de focale et en utilisant le boitier de calibration interne au spectro, cela fonctionne très bien. On a également fait de la spectro sur un 1M en utilisant 2 réducteurs/correcteurs de champ en série (pas très académique comme montage) sur le trajet optique du spectro et là également cela fonctionnait.

Le mieux serait de nous poster des images de ce que tu obtiens à la fois un spectre d'un objet, une étoile de référence voir un Ar/Ne

Est ce que vous faites bien les spectres toujours au même endroit sur le capteur ? Quelle est la largeur de fente que vous utilisez ? Est ce que vous faite bien une lampe de calibration juste avant ou après la cible SANS bouger le télescope (flexions mécaniques), Le modèle de la CCD ? Binning ou pas ? Dans ISIS il faut également tenir compte de la correction de la dimension du pixel lorsque l'on fait un spectre avec un ALPY, autant de facteurs qui peuvent induire des problèmes....

Merci Olivier pour ta réponse
je suis donc sur une fausse piste
il faut que je cherche ailleurs
il est vrai que les maigres brutes ramenées de notre dernière mission sont loin d'être de bonne qualité (seulement 3 étoiles Be entre les nuages en 1 semaine )
lors de la prochaine mission, nous aurons peut-être plus de chance

Bonjour Gérard,
Je pense que tu as oublié de renseigner le facteur d'échelle pour ton montage. La bonne taille de pixel à renseigner reste à déterminer à l'aide de deux raies de Balmer distantes (H alpha et Hbeta par exemple)
Christian Buil a présenté les raisons de cette particularité et une démarche pour la mesurer avec précision, à l'aide des raies de Balmer en absorption. C'est ici: http://www.astrosurf.com/buil/isis/guid ... onnage.htm
Michel Verlinden

Merci Michel, je vais affiner cette taille de pixel

Bonjour Gérard,
Après ISIS, essaies avec le logiciel de Benji SPc'Audace pour voir ce que ça donne, c'est toujours intéressant d'essayer plusieurs configurations.

etienne bertrand wrote:Bonjour Gérard,
Après ISIS, essaies avec le logiciel de Benji SPc'Audace pour voir ce que ça donne, c'est toujours intéressant d'essayer plusieurs configurations.

Bonjour
oui, je vais essayer

Quelque soit le logiciel, il faut de toute manière bien appliquer ce que Christian indique sur son site concernant l'Alpy et la dimension du pixel à renseigner.

C'est une bonne question Olivier, avec Scp'Audace on a pas besoin de renseigner la taille des pixels de la caméra. Comment arrive t'il à calibrer les spectres ? Les résultats sont assez précis.
Sur ISIS, pour trouver la taille des pixels il faut faire 3123 / (Ha - Hb) ; mais je ne comprends pas d'ou vient ce facteur 3123 que l'on divise ?
Une fois que l'on a trouver la bonne taille des pixels et que le RMS est bien bas, le logiciel est redoutable de précision !

En effet, SpcAudace n'a pas besoin de la taille du pixel pour réaliser la calibration. Il gère indifféremment tous les spectres issus de spectroscopes à fente et ceux du Star Analyser par ailleurs.
SpcAudace ne cherche pas à faire coller les spectres à un modèle particulier de spectroscope.

D'ailleurs, demander à l'utilisateur de modifier la taille réélle du pixel pour parvenir à une calibration exploitable est un processus aléatoire, surtout pour les débutants, qui est assez éloigné de la rigueur et la fiabilité (reproductibilité) nécessaires dans une démarche scientifique.