Bonjour,
Spectre de V426 Sge fait hier soir. Télescope SC10" réducteur+Lisa fente 15 micron Atik 414EX 9x600s.Résolution environ 800.
Suivant les conseils de Christian, la veille, j'avais mesuré la "réponse instrumentale" de mon LISA.J'ai voulu étrenner cette réponse instrumentale sur un cas concret afin de pouvoir comparer mon spectres à d'autres.
Mon LISA ne descendant pas beaucoup en dessous de 4000 Å, je ne constate quasiment aucune différence entre un spectre obtenu avec la réponse calculée par les deux méthodes (courte et longue) proposées par Christian.
J'ai eu quelques doutes lors de la mise en œuvre de ces deux méthodes :
1/ J'ai utilisé une lampe quartz de phare auto vendue pour être très blanche (5000K), en fait, je mesure le pic d'intensité lumineuse vers 6150 Å, mais la courbe intensité =f(lambda) est assez plate entre 5600 Å et 7000 Å . on n'est pas très loin de la courbe d'une lampe quartz classique. Du coup je ne savais pas trop quelle température de corps noir indiquer pour déterminer le profil de Planck utilisé pour le calcul, j'ai conservé la valeur de 2900 K préconisée dans la méthode.
2/L'outil de lissage "continuum" utilisé au cours des calculs est très chatouilleux il est quelques fois impossible de doser le réglage de lissage car on passe instantanément d'une courbe suivant très grossièrement le profil à lisser, à une courbe de lissage qui ne lisse plus rien. Je n'arrive pas à déterminer pourquoi cela marche ou non d'une fois à l'autre.
3/ Pour le calcul de la prise en compte de l'atmosphère, il faut bien penser avant de lancer la réduction des images 2D par la commande GO à passer d'abord par l'onglet "Divers" afin de renseigner les informations dans le module "calcul de la vitesse héliocentrique " afin qu’Isis puisse demander à SIMBAD les coordonnées AD et DEC de l'étoile au moment de la prise des spectres et qu'il puisse ainsi effectuer le calcul de la correction atmosphérique. Si les informations ne sont pas renseignées, ISIS va utiliser les données qu'il a en mémoire au moment du calcul ; ces données risquent bien de ne pas correspondre du tout à l'étoile observée.
Pour résumer, mon retour d'expérience sur ce calcul de réponse instrumentale est très positif.
L'investissement initial en temps (modéré) pour faire cette mesure de la réponse sera largement rentabilisé par la suite tant au niveau des prises de vue 2D (plus besoin d'étoile de référence) que de l'étape de réduction ultérieure.
Cela me semble même un peu trop beau pour être vrai
