Ton messages me fait fort plaisir Thierry,car je pense en effet que la spectrophotométrie va vite
devenir le compagnon des amateurs qui veulent faire un travail avancé (lorsque c'est justifié
bien sur, l'observation des novae est un bon exemple).
Je vais faire une réponse assez simple. Tu a fait une très bonne liste des paramètres critiques.
Maintenant il faut souligner quelques points importants. 
Mes toutes dernières mesures et principales illustrations sont issues de données
acquisent avec un Schmidt-Cassegrain C11 équipé d'un banal réducteur de focale f/6.3).
J'ai un peu ajusté le tirage (je fais une petite communication là-dessus dans pas longtemps), 
qui me donne finalement une image assez correcte, même si ce n'est pas du niveau d'un 
pur Newton.
Surtout, j'ai fait des vérifications croisées entre le Newton 200 mm  et la SC 280 mm et je 
n'ai pas trouvé la moindre diffiférence significative (si ce n'est bien sur la courbe de sensibilté).
Je n'en ai pas trop parler, mais cela a participé à valider la technique.
J'utilise donc le C11 vers f/6.3 (en fait, plutot f/7, je vais faire une évaluation précise).
En spectrophotométrie la fente faire 230 microns de large sur l'Alpy. Mais j'ai un 
très mauvais ciel (seeing) et c'est moi qui est poussé lors de la définition de cette
pour quelle soit large. Pour la petite histoire avec Sheyliak on a décidé en disant :
la fente étroite fait 23 microns, donc la fente large va faire 10 x 23 = 230 microns !
Pas plus compliqué. J'exagère à peine (il y a une notion de marge dans l'affaire, 
et finalement, après test, je suis assez content du choix - un poil moins large serait
mieux, mais ca va).
J'ai la conviction qu'un tel télescope SC, jusqu'à disons le C14, peut donner un très bon
résultat avec une fente de 100 microns de large s'il est porté par une monture correcte.
Je dirais aussi que 90%-95% au moins des problèmes liés au chromatisme instrumental et
atmpsphériques'évanouisse avec une fente de cette largeur. L'erreur résiduelle doit être faible 
et doit ce chiffrer vers le 1/100 de magnitude sur une très large partie du spectre.
J'ai la quasi certitude que si un amateur utilisant un LISA par exemple (mais aussi un Lhires),
qui passe disons 30 à 60 minutes à faire le spectre d'une étoile, prend seulement 5 à 10 minutes
pour changer la fente (plus précisément la fente + support) dans le genre  :
23 microns -> 100 microns -> 23 microns
et en faisant un ou deux spectres avec la fente large, ajouterait énormément à ces spectres.
En tout ca c'est à tester sans hésitation si on a le matériel.
Notez encore un truc super important : il m'arrive souvent de changer la fente sur LISA et Lhires,
même  en cours de nuit. Je fais cela quasi les yeux fermer. Il ne me faut pas plus de 1 à 2 minutes.
Le repositionnement de la fente est précis : aucun réglage à faire ! Mon secret : je me suis 
procuré plusieurs supports de fente et fente, que je ne démonte JAMAIS (ce couple). C'est l'ensemble
(support + fente) que j'intervertie. 
Cela permet de faire des tas de choses folles, comme de la spectrophométrie.
Bref, Thierry, tu es encouragé a y aller, d'autant plus qu'on est dans une phase 
d'apprentissage où il est bien de croisée les données.
Note qu'une lunette me parait apte à la spectrophotométrie dès lors que la focale
n'est pas trop longue (disons moins d'un mètre) et que la fente fait 100 microns.
Il faut bien sur quelle soit apochromatique.
Noter enfin que j'ai regroupé plusieurs pages en une pour que ce soit moins 
compliqué à lire (j'ai aussi mis un lien vers la méthode expérimentée par
Francois Teyssier) :
http://www.astrosurf.com/buil/calibrati ... ration.htm
English version of stellar spectrophotometry page with a new organisation:
http://www.astrosurf.com/buil/calibrati ... ion_en.htm
Christian