
Le protocole consiste à observer avec le même spectro, la même étoile. On corrige la transmission atmosphérique et on travaille avec une fente très large pour éliminer la variable seeing.
Mauvaise surprise, le traitement de surface du télescope RC10 (un Kepler GSO) chute sensiblement dans l'ultraviolet. C'est en tout cas net : le traitement d'un CN212 est meilleur dans l'UV "lointain" au point que malgré un diamètre plus petit, le CN212 fait quasi peu égal en nombre de photons collectés vers 345 nm. Mais, le RC10 garde son avantage du diamètre dans le bleu et le proche UV.
La situation d'un Schmidt-Cassegrain moderne, traité XLT, est plus dramatique. Les coatings optimisés pour le visible et la présence de la lame de fermeture, confirme qu'il est délicat d'employer ce type de télescope si on veut aller loin dans l'UV.
Aussi, une nouvelle mesure de la transmission de la fente Alpy600, que l'on utilise actuellement dans UVEX :

Là encore, ce n'est pas très bon dans l'UV lointain. En 2017, lorsque j'ai fait mes premières observation avec des spectro type UVEX (UVEX(1)), je n'utilisais pas de fente du tout, et je comprend mieux pourquoi en ce temps là je taquinais la longueur d'onde de 320 nm, et plus tout à fait maintenant.
Christian B