Extinction atmophérique

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Francois Teyssier
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Extinction atmophérique

Post by Francois Teyssier »

J'ai voulu essayer de donner une réponse plus quantitative à Jacques Montier
en construisant un tableur permettant de visualiser extinction atmosphérique et ses conséquences sur le calcul de la réponse instrumentale lorsque la hauteur de l'étoile de référence est différente de celle de la cible.
Les calculs sont basés sur le modèle défini par Christian.
http://www.astrosurf.com/buil/extinction/calcul.htm

Tableur extinction : http://www.astronomie-amateur.fr/Docume ... ction.xlsm

Sur la feuille Ext, on peut visualiser les différentes composantes de l'extinction en fonction de deux paramètres : AOD (aérosols) et de la hauteur de l'observatoire.
Sur la même page, on peut comparer la transmission atmosphérique à une hauteur donnée par rapport à la transmission au zénith.

Sur la feuille RI1, on peut comparer les extinction atmosphériques de deux étoiles dont les hauteurs sont différentes (référence et cible). On représente l'erreur relative sur le domaine spectral lorsque les hauteurs cible et référence sont différentes. On peut choisir la longueur d'onde normalisation.
Un exemple est donné sur le spectre d'une étoile A2V. Le spectre rouge est le spectre absolu avant extinction atmosphérique. Le spectre bleu est celui qui est obtenu lorsque la hauteur de la cible est différente de l'étoile choisie comme référence.


On constate qu'à 45° de hauteur, une différence de 5° entre cible et référence conduit à une erreur relative de 5% (pour un spectre est normalisé à 6000 anströms) et devient significative.
Cela permet de bien visualiser à point la construction d'une bonne réponse instrumentale est un art difficile.

A partir de ça, j'ai construit un abaque, pour AOD = 0.13 (moyenne France) qui permet de déterminer l'écart de hauteur maximum entre cible et référence, en fonction de la hauteur de la cible, pour ne pas dépasser une erreur supérieure à 1,2,3 5%.

Abaque : http://www.astronomie-amateur.fr/Docume ... ef_013.pdf

Feuille RI2, on en arrive à la réponse à Jacques
Il s'agit de la même construction que la feuille deux, avec possibilité de placer la normalisation à 6500 angströms, mais sur le domaine restreint 6500-6620, correspondant à peu près à celui du LHIRES 2400 l/mm centré sur Halpha.

On voit immédiatement que l'on peut accepter de grande différences de hauteur entre référence et cible.
Par exemple référence à 60° et cible à 30°, donne un erreur maximale de 0.3% à peine perceptible
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Il faut atteindre des extrémités pour que l'erreur devienne significative
Par exemple, référence à 60° et cible à 10° donne un écart de 2.5% sur l'ensemble du domaine
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François
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